Détail pour certain·es, élément fondamental du discours pour d'autres, il est grand temps de dépassionner le débat de l'écriture inclusive et de l'aborder de manière sereine et apaisée, je vous invite pour cela par exemple à regarder une vidéo de Viviane Lalande (Scilabus) sur le sujet. L'écriture inclusive n'est effectivement pas une finalité mais un moyen de lutter contre l'invisibilisation des femmes ; en cela, dans notre discipline où elles sont notoirement sous-représentées, il s'agit là d'une première action dans la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes.
En mars dernier, à l'occasion de la création de la Commission « Prévention des Violences », la Ligue s'était dotée de nouveaux statuts et d'un nouveau règlement intérieur. Outre les modifications de fond, la Ligue avait également adopté l'écriture inclusive pour mettre en avant les féminines, auparavant ignorées dans nos textes. Il en est de même depuis la saison 2021-2022 pour tous les règlements des compétitions organisées par la Ligue.
Il a parfois fallu imposer cet affichage des féminines, notamment à tou·tes les conservateur·trices fermement cramponné·es à la circulaire du 6 mai 2021 de Jean-Michel BLANQUER. Depuis, en septembre dernier, le HCE (Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes) a enterré la phobie de l'écriture inclusive dans son guide pour une communication publique sans stéréotypes de sexe et la Fédération se met elle aussi à l'écriture inclusive : les règles du jeu (traduites de l'anglais) dans la dernière version du Livre de l'Arbitre (janvier 2023) parlent désormais de joueurs et de joueuses !
Bravo à la Direction Nationale de l'Arbitrage pour cette belle initiative, nous attendons désormais impatiemment la mise à jour des autres textes fédéraux (statuts, règlement intérieur, règlements des compétitions, ...) !